Carnet de route

Camp d'été à Bénasque

Le 17/07/2010 par Musson François

 

Camp été 2010

Impressions d’un novice


 

En ce samedi matin de juillet 2010, à l’heure où beaucoup de gens raisonnables profitent de leur sommeil, on put observer un petit rassemblement aux abords de la Maison des sports de Limoges. C’est qu’il s’agissait d’une petite vingtaine de personnes du CAF s’organisant pour le départ vers les Pyrénées.

Après un voyage sans encombre, tout le petit monde s’installa au camping de Banos de Benasque en Espagne à 1500 m d’altitude, sans peine car la voiture reste un moyen de locomotion finalement assez pratique… Sans être particulièrement des afficionados, nous avons toutefois eu droit pendant ces quelques jours à quelques banderilles de moustiques espagnols nous faisant le coup de la corrida !

Le principe global des montagnes étant les pentes, les rochers et autres cailloux, nous avons donc avalé une quantité non négligeable de dénivelés selon les jours (en positifs comme en négatifs !) lors des diverses randonnées, ascensions, grimpes,… organisées en fonction des goûts de chacun. Le moins que l’on puisse dire c’est que non seulement les paysages valaient le coup et l’effort mais en plus nous avons eu une météo vraiment favorable tout au long du séjour ; hormis lors de la première rando où nous avons quand même subi une averse à la descente, histoire de nous rappeler que nous pratiquions une activité d’extérieur.

Bien-sûr, il y a eu l’épisode «Finale de la Coupe du Monde » (de quoi déjà ?) que les autochtones auraient, semble-t-il, remportée (félicitations !) mais chacun a pu vivre « the » événement (comme on dit en espagnol) à sa façon sans que notre rythme de sportifs accomplis en pâtisse …

A propos de rythme, quand j’ai entendu parler de réveil à 3h30 du matin, j’ai cru au début qu’il s’agissait d’une blague mais non ! Nous avons bel et bien pris notre petit déjeuner et avons fini de nous préparer en pleine nuit, à la frontale, pour nous lancer ensuite à l’assaut du Pic d’Aneto ! C’est qu’il fallait d’abord prendre un car (un « car-quatre » plutôt !) qui nous a monté un peu plus haut (toujours ça de moins à faire, vont penser les mauvais esprits !) sur une route qui n’avait rien d’une autoroute … Et c’est donc vers les 6h du matin que nous avons gaillardement entamé notre périple. Il fallait bien ça effectivement car c’est assez haut en définitive … il parait même que y’a pas plus haut dans le coin à moins d’être un oiseau ! Casques, piolets, crampons, baudriers, cordées, … nous ont permis d’accomplir notre devoir (et notre plaisir) de montagnards aguerris aux rudesses -toutes relatives- de cette belle « randonnée glaciaire ». C’est que nous fûmes loin d’être seuls au sommet car une nuée d’espagnols quasiment en tongues et curieusement très bavards avaient accompli le même exploit que nous par un autre versant (plus facile, cela va de soi !). En somme, on s’est donc tous levés pour d’Anet (oh !)…

On passera rapidement sur la folie de certaines baigneuses dans les lacs à eau un peu froide, des sacs tombés, quelques petites chutes sans gravité ou une via ferrata fermée pour dire qu’en milieu du séjour, nous sommes retournés en France pour nous hisser jusqu’au Refuge du Portillon, ceci en pleine après-midi et sous une belle chaleur ! Là encore de belles balades, des courses d’arêtes ou des ascensions (encadré par un guide pour les jeunes) ont bien rempli nos derniers jours. D’autant plus qu’ici aussi, la météo nous a été globalement très favorable car en définitive, nous avons pu admirer du matin au soir une mer de nuages ... vue du dessus, ce qui est non seulement plus agréable mais aussi franchement magnifique (sortez les violons … pardon, les crampons !).

Les courbatures diverses ont bien semblé secondaires au regard des activités réalisées et des paysages dans lesquels nous avons évolué. Flirtant régulièrement avec la frontière franco-espagnole, grâce aux joies de l’effort physique, aux dépassements de soi, à l’esprit de groupe, aux paysages inoubliables … c’est aussi avec une autre frontière que nous avons flirté : celle du réel !

François MUSSON

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