Carnet de route
Le tour du Mont Perdu
Le 06/07/2006 par
Une semaine autour du mont perdu
Le circuit
Jeudi 21 juillet : Départ de Limoges arrivée Torla (Espagne)
Vendredi 22 juillet : Torla (navette jusqu'au départ des chemins)- sentier qui s'élève au dessus du rio Arazas cascade de la queue de cheval refuge de Goritz (2 100 m).
Samedi23 juillet : Refuge de Goritz -col de Goritz (2 329m) col d'Anisclo ( 2 options : par l'ancien GR ou par Font Blanca) Refuge de Pineta.
Dimanche 24 juillet : Refuge de Pineta lac du Marboré (2 100m) brèche de Tuquerouye Hourquette d'Alans (2 430 m) refuge des Espuguettes(entre 1 900 et 2 000 m).
Lundi 25 juillet : Journée de détente autour du refuge, certains iront au Piméné (2 801 m).
Mardi 26 Juillet : Refuge des Espuguettes Cirque de Gavarnie refuge des Sarradets brèche de Roland (2 807 m).
Mercredi 27 juillet : Refuge des Sarradets Le Casque (3 007 m) et le Taillon (3 144 m) pour certains, le Taillon pour d'autres, grasse matinée pour ceux qui l'avaient déjà fait - Puerto de Bujaruelo San Nicolas de Bujaruelo.
Jeudi 28 juillet : San Nicolas de Bujaruelo Torla.
La boucle est bouclée..
La rando en chiffres
Age des participants : de 28 à 70 ans
Poids des sacs à dos : de 10 à 17 Kg
Nombre de pellicules par participant : de 0 à plus de 20
Nombre de boîtes de salade type saupiquet : de 0 à 7
Inutile de rechercher une quelconque relation de proportionnalité entre ces données.
Quelques souvenirs
Des randos d'Olivier, je ne connaissais que les anecdotes des articles. Certaines, comme les réveils difficiles d'Olivier se sont avérées un peu exagérées
Mais, c'est vrai qu'il sait choisir les jolis coins où on en prend plein les mirettes.
Dans les miennes, resteront ces paysages incroyables des vallées profondes espagnoles dominées par des rochers de western (dont Sébastien et Geneviève ont d'ailleurs fait de magnifiques photos). Je retiendrai aussi la montée vers le lac du Marboré : le chemin débute par un petit sentier encadré de variétés différentes de fleurs, un régal des yeux, il se poursuit en lacets plus raides sur une pente régulière dégagée, ensoleillée pour arriver (ouf enfin ) sur une sorte de plateau un peu lunaire (certes, la lune, je n'y suis jamais allée mais des amis m'ont raconté..) très minéral avec vue sur le Mont Perdu et son glacier. Les bonnes surprises de cette deuxième journée ne s'arrêtent pas là. L'arrivée au refuge de la brèche de Tuquerouye nous a laissé surpris et admiratifs devant la construction osée (l'espace est assez réduit) de cet abri ma foi fort confortable. La descente de l'autre côté ne restera peut être pas un bon souvenir pour tous, pourtant les paysages étaient rassurants et le bas de cette descente est pour moi un des petits coins que j'ai le plus aimé. Arrivés à la Hourquette d'Alans, nous avons pu découvrir le refuge des Espuguettes qui nous attendait en contrebas. En le rejoignant nous avons croisé quelques juments et poulains qui paissaient dans les prairies autour du refuge. Et il y avait (encore une bonne surprise) Marie- Hélène qui nous attendait en paissant elle aussi dans les prair euh qu'est-ce que je raconte. Je pense qu'elle n'a pas choisi au hasard de nous rejoindre aux Espuguettes, je me demande si elle n'était pas au courant des soirées qu'on pouvait y passer Les gardiens de l'endroit se laissent facilement aller au chant pyrénéen. Quel duo coloré !
On m'avait dit aussi qu'Olivier savait choisir les itinéraires où on en prend plein les articulations !
Mes genoux peuvent encore témoigner de la descente du col d'Anisclo au refuge de Pineta . Mazette, quelle descente irrégulière ! Georges, tu as d'ailleurs droit à toute mon admiration car je sais que les descentes en général ne sont pas une partie de plaisir
D'autres bons souvenirs
La lune dans la brèche de Roland au lever du jour, La silencieuse légèreté d'un isard dans un pierrier, mes premiers edelweiss, la découverte d'un tichodrome *
Le chemin des Espuguettes au Cirque de Gavarnie, petit chemin qui passe dans les bois et laisse découvrir petit à petit les abords du Cirque . Nous y avons découvert de petites plantes carnivores à fleurs bleues dont j'ai oublié le nom (Ah si la grassette)
Le partage d'un bout de pique nique avec une brebis
Et certains moins agréables
Les hurlements des marcheurs du Poitou encourageant leurs compagnons à descendre la brèche,
Les interpellations des campeurs autour du refuge de Goritz.
Un des défauts de ce parcours est qu'il est très emprunté et je dois dire que le bruit des autres m'a beaucoup dérangée.
J'adresse des remerciements particuliers à un participant, dont je ne révèlerais pas le nom et que l'extrême galanterie a poussé à porter la corde plutôt que de la laisser à des jeunes femmes. Messieurs qui liraient cet article ..
Et je remercie évidemment Olivier qui a essayé de contenter chacun et nous a fait connaître des paysages Pyrénéens à la hauteur de leur réputation.
Hélène SOUNY

